Article de 2018 – le projet a beaucoup évolué, je vous invite à consulter la version définitive du PC. Je conserve cet article, il me semble qu’il illustre bien le cheminement important que ce genre de projet entraîne.
Samedi dernier, nous avons eu la surprise de découvrir dans la boite à lettres un courrier émanant de la commune dans laquelle nous souhaitons construire notre maison. C’est donc pleins d’attente et d’excitation que nous l’avons ouvert, pour découvrir cette excellente nouvelle : notre permis de construire est accepté !
C’est pour nous une joie intense, et un soulagement à cette hauteur, car cela signifie que nous entrons désormais dans la phase concrétisation.
La signature définitive de l’acte de vente est donc désormais prévue pour début août.
À force de nous rendre sur place, nous nous sentons déjà chez nous sur ce terrain. Nous avons très envie de commencer à l’investir. Juste après la signature, nous irons passer quelques jours dans le coin, et nous commencerons peut-être à dessiner le jardin.
Début août, ma sœur et son chéri viennent nous voir et découvrirons donc notre bout de paradis. Nous prévoyons de construire ensemble une cabane à ma fille.
Très importante la cabane ! Indispensable pour occuper l’enfant qui ne sait pas vraiment que faire dans un pré ou un bois… je ne sais pas si c’est son éducation citadine ou simplement le fait qu’elle n’a pas de compagnon.ne de jeu, mais je dois reconnaître que jouer dehors seule lui est difficile. Et en même temps je suis certaine, pour la voir faire avec les bacs de notre mini-jardin, que lorsqu’il y aura des plantations à soigner, à surveiller, et à récolter surtout, elle saura trouver sa place.
Les sources d’inspiration pour l’aménagement du verger sont multiples, et à chercher du côté de la permaculture sur buttes, ou encore des haies / forêts comestibles.
D’ici là, il va nous falloir terminer les plans de la charpente de l’atelier pour prévoir la construction qui aura lieu dans l’automne. La question qui n’est pas encore réglée à ce sujet, c’est celle des fondations…
Nous allons aussi prendre rendez-vous avec Éric, notre formateur à la construction paille, et son équipe. Nous souhaiterions qu’ils accompagnent notre chantier maison l’année prochaine, et cela pourrait bien commencer par le garage cet automne.
En gros, on est pas près de dormir, et l’aventure ne fait que commencer !
>> Dans la biblio du blog, quelques ouvrages de référence sur la partie comestible.
Bonsoir.
Le « Permis de construire » est un vrai parcours du combattant (pour la comparaison..), mais, et je dis bien..mais, ne devrais en tout cas pas poser de problème, ni auprès du maire ou d’un maire..
Les seules réelles contraintes sont liés, parfois, au fait de la proximité d’un site classé..église, château et autre, et sinon, dans le cadre du nouveau « P.L.U. » et « P.L.U.I. » à venir, dans le faits d’obligations liés à l’environnement immédiat comme lointain et intégration dans le paysage pour les mêmes raisons..That’s..All!..
(il y a, bien-sûr, dans une moindre mesure, le style architectural, non pas imposé, mais s’inscrivant quelque peu à l’architecture traditionnelle du coin et propre ou spécifique, et sinon pour quelques détails tel les tuiles, modèle, couleur, les ouvertures..fenêtres et portes..en bois ou si autorisé..P.V.C. ou encore alu, pareil pour la clôture..)
Voilà pour mes propres connaissances et points de vue sur le sujet.
[Je n’évoquerai pas la réelle contrainte, dans le domaine du droit de passage pour pouvoir accéder à son terrain comme future maison, ni celui de la maison mitoyenne, ou encore celui d’un mur mitoyen de séparation entre deux parcelles et deux terrains ou voisins..]
Bonne soirée à vous, respectueusement..Denis.
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Oui tout à fait, hors contraintes particulières, il ne devrait pas y avoir d’obstacle à l’obtention d’un permis de construire. Les architectes avec qui nous avions échangé nous disaient néanmoins rencontrer régulièrement des refus qui paraissaient peu justifiés ou très pied-à-coulisse.
La difficulté principale quand on dépose son permis soit-même, c’est la production des pièces : si l’on part du plan intérieur, il est nécessaire de connaître la composition des murs, de la dalle, de la toiture, et l’articulation des étages pour pouvoir calculer les côtes extérieures. Et puis la production des pièces elles-même est très codifiée, ce qui implique un certain temps passé à découvrir ce monde avant de pouvoir se lancer 🙂
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