Là où tout a commencé…

Début 2017, il a été question d’un emménagement, ma fille de 5 ans et moi, chez M.

Nous vivons à Bordeaux, et la maison qui nous accueille fait 65m2, tout en longueur, répartis sur 2 niveaux. Elle a une petite terrasse et un petit jardin de 15-20m2. Nous avons notre chambre, et ma fille la sienne.
M a une âme de brocanteur. Il chine, déniche, ramène des objets, et est attaché aux souvenirs rattachés à son enfance passée dans la concession Honda de ses grand-parents.
Moi aussi j’ai un dada un peu envahissant : la couture. Entre les bacs de tissus, les projets coupés mais pas encore assemblés, les livres et patrons, et les machines, j’occupe aussi pas mal de place.

Nous nous sommes vite sentis à l’étroit dans cette maison, et nous avons commencé à nous renseigner sur les prix de l’immobilier dans le quartier. Nous avons vite déchanté, car la pièce de plus que nous aurions souhaité nous aurait coûté 100 000€…

Alors, nous nous sommes demandé ce que nous ferions avec cette somme.

Le quotidien dans un maison de ville avec un grand vis-à-vis, l’absence de nature, de possibilité de cultiver, la pollution, tout ça nous a très vite conduits à rechercher un terrain bien à l’extérieur de la ville.

La société change, mais aussi notre aspiration à une plus grande cohérence entre nos discours décroissants / autonomistes et notre mode de vie, trouvaient dans ce projet leur écho.

Nous avons visité toutes sortes de lieux. Des maisons qui n’en ont plus que le nom, des granges, des hangars, un moulin, et même une propriété de plus de 80 hectares !

Nous avons élaboré toutes sortes de projets. Des sites partagés avec d’autres acteurs, lieux de formation, une réserve de biodiversité, de l’accueil en gîte…

Nous avons rêvé, nous avons imaginé de nombreuses formes à ce projet de vie. Nous avons attendu le déclic, celui qui nous dirait que ce serait là.

 

Début décembre, ce déclic a eu lieu.
En pleine campagne Périgourdine.
Une jolie prairie dans un hameau, sur la crête d’une colline, entièrement cernée d’arbres.
Tout y était : la surface, la forêt qui démarre là, la terre qui n’a jamais été touchée par l’Homme, le site loin des cultures, et le verger planté 10 ans auparavant.
Tout, sauf la bâtisse.

L’aventure débutait donc là, il y a quelques mois.

 

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